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Journalisme.com : "accessoire" du Lecteur.com ?

30 novembre 2007

Journal du futur, proche du Daily Prophet d’Harry Potter ?

" Russell Wilcox a fait un rêve, il était dans le métro New-yorkais et autour de lui les autres passagers lisaient tous leur quotidien sur une unique grande feuille, qu'ils pliaient ou enroulaient à leur guise, dont les informations s'actualisaient en permanence, dont les photographies étaient remplacées par des reportages vidéos. Russel Wilcox est président et co-fondateur d'E-INk Corp. Cette scène, on la retrouve telle qu'elle dans Minority Report, le célèbre film d'anticipation de Steven Spielberg. Elle se passe en 2054. Mais, pour Russel Wilcox, elle se passera effectivement au quotidien dans les métros des grandes métropoles internationales et ce dès... 2015.

Nous pourrions aussi penser aux journaux magiques animés, le Daily Prophet d'Harry Potter, notamment dans le film Le Prisonnier d'Azkaban... "

Extrait du chapitre sur " Le Renouveau de la Presse " dans  " Gutemberg 2.0, le futur du livre " de Lorenzo Soccavo

Dans ce Chapitre l'auteur, un prospectiviste de l'édition et créateur du premier blog francophone de veille et d'information numérique "nouvolivreactu.cluster21.com", évoque la tendance à une presse numérique nomade.

Dès 2006, le journal économique flammand De Tijd à lancé un test avec le reader Iliad auprès de 200 abonnés. Vraisemblablement cette tendance aux e-reader risque d'être suivie par leYantai Daily Media Group, le quotidien japonais Nikkei, le Toronto Star au Canada et Le Monde en France.

L'actualité française, du e-paper est marqué depuis le début d'année, par le projet du journal les échos nous y reviendrons plus longuement dans un prochain post.

Soccavo présente dans son livre, un avenir proche, dans lequel le lecteur aurait la possibilité de réaliser son propre Journal. Il ne s'agit pas de réalisation de contenu au sens du journalisme citoyen d'Agoravox, mais plus d'une personnalisation des contenus. L'abonné du journal se verrait offrir un reader par le groupe de presse. Il lui suffira de télécharger l'actualité du jour en passant devant une borne, il pourrait même télécharger une version personnalisée du journal ou il trouverait ces rubriques sélectionnées au préalable. À l'heure actuelle, certains grands titres comme le New York Times proposent déjà d'organiser la page d'accueil du quotidien en fonction de ces centres d'intérêts. À moyens terme, de multiples fonctions pourraient être envisagées comme:  l'infographie interactive, la présence de commentaires, des interviews audio en podcast, des aides contextuels didactiques, des traductions simultanées etc...

Le lecteur.com acteur est une réalité indissociable et complémentaire au journalisme, "à défaut d'être des citoyens reporters, de s'exprimer dans les colonnes de nouveaux médias, tel Agoravox, les lecteurs attendent aujourd'hui une information actualisée, enrichie, mise en perspective, vivante et ouverte, qu'ils puissent commenter à chaud et partager avec leur" tribu ".

Les lecteurs veulent être acteurs, mais ils ne sont pas journaliste pour autant. Le besoin d'une information traitée et riche sera toujours présent. Mais cette information doit être facile d'accès et réutilisable, pour autoriser une certaine marge de manœuvre à un lecteur de plus en plus éveillé.

Un journalisme plus interactif et personnalisé, oui. Mais un journalisme citoyens qui remplacerait le journalisme actuel, je ne le pense pas.

Enfin, l'auteur note également que l'évolution des technologies associée à de nouveaux usages permettra à terme une utilisation quotidienne de ces readers, qui permettront d'être informé de manière interactive, pertinente et permanente...

Toutefois, une évolution technologique ne peut s'imposer dans le quotidien sans passer par une évolution des usages.

Dans le cas de la lecture numérique l'évolution technologique a un train d'avance sur l'évolution des usages. Ce retard tend à être comblé, par un développement des actions d'éducation et d'éveil à la culture informatique (Voir Post sur  « Ordina13 »).

En définitive, pour certains auteurs, Les lecteurs, ne sont pas assez mûrs pour accueillir en masse ces nouveaux usages de la presse, car encore trop attachés au support papier. Mais dans une société en pleine révolution numérique et où la problématique environnementale devient majeure les comportements individuels peuvent très vite évoluer. Donc à voir...

...En attendant vous pouvez feuilleter l'ouvrage de Lorenzo Saccavo " Gutemberg 2.0, le futur du livre " ou visiter son site, riche sur le sujet : nouvolivreactu.cluster21.com

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14 novembre 2007

lire n'importe où?

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14 novembre 2007

lire n'importe quoi?

bando

6 novembre 2007

ORDINA13 ou "Les Chevaliers de L'egalité Numérique"

En concordance avec des initiatives pédagogiques telles que Latitude13 ou le Passeport13, Ordina13, a bien trouvé sa place parmi les collégiens des Bouches- du -Rhône. 

« Depuis septembre 2004, le Conseil général des Bouches-du-Rhône prête aux élèves et aux enseignants un ordinateur portable. »

L’opération Ordina13 constitue une évolution importante au niveau des dons de micro-ordinateurs portables aux élèves de 4e et aux nouveaux élèves de 3e « scolarisés dans un collège public ou privé sous contrat, dans les Bouches-du-Rhône »

Une évolution qui s’inscrit dans le bilan de trois années de déroulement, rendu possible à travers les résultats constatés par la cellule d’échanges (constituée d’acteurs de la communauté éducative) mise en place par le conseil général.

Le mot d’ordre reste la réponse adaptée aux besoins des utilisateurs, et faciliter les usages informatiques des collégiens.

Plusieurs problématiques se sont posées pendant cette phase qu’on pourrait appeler de « mise en place ». Tout d’abord il a été question de proposer des solutions utiles, à travers une vaste stratégie sociale où le dispositif s’adapterait aux besoins d’une tranche socioculturelle : les collégiens.

De la même façon cette approche s’inscrit dans cette tentative d’adapter la compréhension, et l’appropriation des TIC à travers les usages. Divers dysfonctionnements étaient envisagés notamment liés à l’apprentissage, et à l’assimilation de nouvelles techniques, pour des individus issus de certains contextes sociaux culturels. Le corps enseignant mis à l’épreuve aussi, se voit face à des problématiques pédagogiques nouvelles, car le dispositif demande une action multipliée, entre « la technique, l'espace et la légalité ». Une action conjointe de tous ces acteurs a révélé des usages directs et indirects nouveaux, du a l’appropriation du dispositif par le public visé.

L’ordina13 est devenu dans certains cas un « acteur social », notamment chez des populations qui avant n’avait pas accès a cet outil ; il est devenu pour certains, un instrument de partage au niveau de la famille ou de l’entourage. Dans certains cas il s’est révélé être le lien pour les élèves en « échec scolaire » d’interagir avec leurs professeurs, et d’envisager de nouveaux horizons d’apprentissage. Les collégiens sont divisés entre satisfaction, et élargissement des accès. Une critique sur les effets perturbateurs des problèmes techniques des ordinateurs, ou sur l’impossibilité de télécharger des programmes, restent des inquiétudes majeures.

Pour cette « génération du gratuit », il est « incompréhensible »de ne pas pouvoir partager des informations qu’ils ont l’habitude de faire dans leur usage privé, avec le P2P par exemple. 

Des stratégies de communication et d’information tentent de voir le jour afin d’optimiser l’opération, et le rapport de l’usager avec son ordinateur. Un fort degré d’appartenance, où un lien affectif avec sa machine, devient le meilleur moyen, pour initier les nouveaux collégiens, à une formation lors de la remise de l’ordinateur. En effet cette formation vise l’amélioration « des bonnes conditions d’usages », fossé que les acteurs tentent de faire diminuer. 

Des initiatives comme « Prendre soin de ton PC portable », ou la remise d’un « code de bon conduite publié par le Computer Ethics Institute" restent des initiatives de transmission de codes « déontologiques » modernes sur l’utilisation d’Internet, et pour la qualité de l’information véhiculée. Tentatives, qui cherchent a faire prendre conscience le lecteur.com, derrière l’ordinateur de ses devoirs, et de la pertinence de ses exigences.

"code de bonne conduite en français"

Un exemple de l'initiative Ordina13, vis à vis du B2i.

5 novembre 2007

« Alors que le New York Times devient libre d'accès, le Monde.fr n’a toujours pas l’intention de passer au tout-gratuit »

Le marché du journal électronique est en pleine évolution, en 2007 il a évolué de 20% et les études prévoient une hausse de 10 à 15% pour 2008.

Certains grands quotidiens ont opté pour le tout gratuit depuis le début de l’aventure, d’autres passent progressivement au « tout-gratuit » et enfin certains restent « semi-payant ».

L’afflux de plus en plus massif de lecteur.com sur ces nouveaux outils, n’est sûrement pas étranger à cette évolution.

Dans une interview du journal suisse LE TEMPS du 25 octobre 2007, Elodie Buronfosse directrice déléguée du Monde.fr affirme la volonté du journal à ne pas passer au « tout-gratuit ».

Extrait de «Le Monde.fr n'a pas l'intention de passer au tout-gratuit»:

« Le Temps: Un mois après le passage au gratuit entrepris par le site du «New York Times» et quelques jours après des mesures semblables prises par le «Financial Times», est-ce que LeMonde.fr a l'intention de poursuivre sa politique duale mêlant contenus en libre accès et payants?
Elodie Buronfosse: Non, nous ne sommes pas tentés par le tout-gratuit. Car nous avons une zone «abonnés» (ndlr: à travers deux offres payantes à 6 ou 15 euros par mois) qui a du succès. Nous comptons près de 90000 abonnements. Et surtout, les revenus issus de ces abonnements dégagent 40% de notre chiffre d'affaires.

Le Temps: Pourtant la gratuité amène de l'audience et donc de la publicité...
Elodie Buronfosse: Nous nous appuyons à la fois sur la publicité et l'abonnement. Cette stratégie nous sécurise par rapport à un marché publicitaire parfois chaotique. Notre zone «abonnés» dégage 40% des revenus, mais ne représente que 10% de notre trafic. Stratégiquement insuffisant pour intéresser la publicité (ndlr:LeMonde.fr est déjà le site d'informations généraliste le plus consulté en France). "

Cette interview détail clairement les enjeux de la gratuité des journaux électroniques.

Je vous invite à consulter l'article intégral pour cela ,

cliquez ici

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4 novembre 2007

"Le journaliste descend de son piédestal"

Le Courrier International a consacré son dernier hors-série à la Révolution 2.0. Parmi une pléiade d'articles captivants relevés dans la presse du monde entier, nous tenons à souligner le papier retranscrit du New York Times, dont le titre évocateur a été repris plus haut. Nous vous en présentons ici quelques extraits, qui peuvent alimenter notre sujet de réflexion.

"Grâce au Net, le travail de la presse est passé au crible par des lecteurs de plus en plus exigeants. Et cela ne va pas sans faire grincer quelques dents."

"L'arrivée d'Internet, plus particulièrement avec la montée en puissance des blogs, est en train de changer la donne. Les mécontents se sont rendus compte, il y a une dizaine d'années, qu'ils pouvaient passer par leur site Internet pour rectifier ce qui avait écrit à leur sujet ou démonter des articles afin de dénoncer ce qu'ils jugeaient être le parti pris d'un journaliste ou un écho aberrant de leurs propos. Ils franchissent aujourd'hui une nouvelle étape, ripostant aux articles de presse ou aux reportages télévisés en reprenant les méthodes des journalistes - interviews enregistrées, collecte d'échanges de courriels, notes sur les conversions téléphoniques - pour générer eux-mêmes des articles ou des sujets télévisés qu'ils diffusent sur leurs propres sites."

"Les journalistes estiment que cette nouvelle situation les contraint à changer leurs méthodes de travail. Certains se demandent s'ils peuvent justifier la façon dont ils filtrent l'information."

"Jamie McIntyre, le correspondant de CNN au Pentagone, estime que la compétence journalistique traditionnelle qui consiste à trier l'information et à la remettre en contexte est maintenant d'autant plus vitale que les autres sources d'information se multiplient à vitesse grand V." 

24 octobre 2007

Bienvenue sur notre blog

   Nous sommes trois étudiants de l'École de Journalisme et de Communication de Marseille et nous vous proposons une réflexion sur le thème du journalisme en ligne.

   Quelle sera l'évolution de ce type de journalisme ? Le lecteur.com, dénommé ainsi pour l'associer au journaliste.com, peut, grâce au web 2.0, faire le travail d'un journaliste. Dès lors, la presse dite traditionnelle doit s'adapter et proposer sans cesse des innovations en matière de traitement de l'information. Le journaliste.com devient-il un accessoire du lecteur.com ? Les souhaits et les progrès informatiques de la population influencent-ils le monde du journalisme ? Quelles seraient les conséquences sur le marché de l’information en ligne d’une préférence des lecteurs.com pour une information citoyenne, au détriment de l’information professionnelle ?

   Nous espèrons que vous nous donnerez vos avis sur ces questions, au fur et à mesure des articles que nous publierons.

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Journalisme.com : "accessoire" du Lecteur.com ?
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